Les crêtes d'Algarve
Une spéciale de plus de 100 km en Europe : encore une première. Sur cette piste rapide et montagneuse, les frissons du pilotage et la beauté du site rappellent parfois la célèbre montée de Pikes Peak (Colorado). Après une spéciale disputée sous le signe de l'émerveillement, l'Espagne sera uniquement visitée en liaison, par une route de 400 km jusqu'à l'embarcadère de Malaga. La traversée dure sept heures. (source TSO)

Portugal  drapeau espanol 2

Classement du jour

Vincent (77) - 140
Rodolphe (78) - 81


Michel & Christian (444) - 136

J.L. FONJALLAZ (157) - 71

Y. THEUNNINCK (158) - 147

Classement général

Vincent (77) - 125
Rodolphe (78) - 69


Michel & Christian (444) - 127

J.L. FONJALLAZ (157) - 64

Y. THEUNNINCK (158) - 146

Dimanche 1er janvier 2006
Liaison : 65 Km Spéciale : 115 Km Liaison : 387 Km Total : 567 Km

Pour ce premier janvier, permettez-moi de vous souhaiter, au nom de toute l’équipe, tous nos vœux de santé, bonheur ainsi que la réussite dans tout ce que vous aurez décidé d’entreprendre.

Pour l’équipe c’est aussi le réveillon mais sans la famille (photo), il sera très sobre surtout pour les pilotes qui n’auront même pas goûté au porto local d’une très grande qualité, l’assistance s’en chargera à leur place tout en restant raisonnable bien évidemment. C’est dans un gîte d’étape que nous l’avons passé en compagnie de notre ami Fabrice ROCHE et de quelques autres concurrents. Au lit à 22H45, c’est une heure plus que raisonnable pour un réveillon de nouvel an ; seul soucis sur le Dakar ne jamais manquer de sommeil.

Logés trop loin pour faire deux navettes, Francis et François nos accompagnateurs nous emmèneront l’équipe au départ à 6H00. Rodolphe quitte PORTIMAO vers 7H00 suivis de Vincent un peu plus tard, le départ se fait maintenant dans l’ordre du classement de l’étape de la veille. Une spéciale particulièrement glissante ou il faudra rester vigilant. Trop confiant au début, Rodolphe a ralenti le rythme rapidement pour ne pas se faire piéger, ce n’est pas ici que se jouent les classements mais bien sur les étapes africaines. Vincent, lui aussi un peu trop confiant, part à la faute et achète un peu de terrain sans mal pour lui ni la moto. Il termine la spéciale proprement (photo). A l’arrivée, France télévision attend Rodolphe (photo) et ensuite Vincent pour continuer le reportage sur l’équipe qui avait été commencé à Fontainebleau le 15 décembre. Les motos nettoyées et vidangées sont chargées dans le fourgon pour rejoindre le port d’embarquement de MALAGA ou les véhicules de course seront chargés sur le bateau. L’occasion pour les pilotes d’admirer le paysage en se laissant conduire. Ils débarquent les motos du fourgon et franchissent le contrôle horaire dans le temps imparti.

Le temps de plier les affaires dans le camion et de manger un morceau sur le pouce et c’est Willy et Christian qui, à notre grande surprise, ont déjà franchi la ligne d’arrivée. Tout s’est bien passé, ils ont bien roulé malgré la voiture un peu lourde avec ses pièces détachées pour ce genre de spéciale, à l’arrivée ils ont une mine réjouie (photo). Comme nous ne sommes pas partis du parc d’assistance, Donatien et Laurent essayent de résoudre le problème audio des casques mais malheureusement sans succès (photo). Le temps passe, il ne faut pas s’attarder pour ne pas louper les horaires de bateau, ce problème de casque sera réglé plus tard, en attendant Christian va devoir crier dans la voiture pour annoncer les changements de direction à Willy. L’équipage de la 444 roule vers MALAGA et l’assistance vers ALGESIRAS, particularité cette année, les assistances n’embarquent pas au même endroit que les concurrents en course.

PhotosJour