Les portes du désert
On croirait à une classique du Dakar, mais il y aura là-aussi de l'inconnu. C'est peut-être la spéciale la plus variée du rallye. Avec les premières dunes, il sera sans doute l'heure de sortir les pelles et les plaques de désensablage, avant de s'attaquer à des chotts, des passages d'oueds sablonneux, d'autres empierrés… Pour les copilotes, le nez dans le road-book sera la seule attitude possible.
(source TSO)

Maroc  drapeau espanol 2

Classement du jour

Vincent (77) - 191
Rodolphe (78) - 51


Michel & Christian (444) - 158

J.L. FONJALLAZ (157) - 62

Y. THEUNNINCK (158) - 122

Classement général

Vincent (77) - 178
Rodolphe (78) - 49


Michel & Christian (444) - 149

J.L. FONJALLAZ (157) - 61

Y. THEUNNINCK (158) - 116

Mardi 3 janvier 2006
Liaison : 56 Km Spéciale : 386 Km Liaison : 197 Km Total : 639 Km

Une courte nuit pour Donatien et Laurent, couchés à trois heures du matin, ils pourront dormir jusqu’à 7H00 pour récupérer de la journée du 1er janvier avec la traversée en bateau. En effet aujourd’hui nous n’avons que 300 kilomètres à parcourir, l’essentiel étant d’être arrivé avant les pilotes à OUARZAZATE.

Me concernant, après m’être couché à 1H30, je me lève à 5H00 pour réveiller les 7 pilotes couchés autour du camion. Les nôtres bien sûr, mais aussi les deux suisses et ceux à qui nous transportons des cantines. Je me remettrais dans le duvet jusqu’à 7H00 mais la nuit aura quand même été écourtée!

Ce matin nous nous levons en même temps que Michel et Christian, ce ne sera pas toujours le cas, les horaires de vie des motards sont différents de ceux des équipages auto. Pendant que Michel range sa tante (photo), Christian se brosse les dents (photo) toujours l’haleine fraîche !

Il est 9H00 lorsque nous quittons le campement alors que le premier motard partait ce matin à 6H00. (Rodolphe vers 6H30) Dans la matinée, alors que nous roulons en direction de OUARZAZATE, un appel téléphonique de France nous informe que Vincent est arrêté après le CP 1 alors que RODOLPHE est déjà passé au CP2. Inquiet, nous ne mettrons pas longtemps à finir les 150 kilomètres qui nous restent pour arriver au bivouac (sans dépasser les limitations de vitesse) J’apprends par le P.C course que Vincent roule toujours et se trouve devant Rodolphe sur la liaison à quelques kilomètres du bivouac. A son arrivée nous comprenons mieux ce qu’il s’est passé. En réalité les fixations de guidon se sont desserrées (photo) et craignant de chuter et de détériorer plus de chose, il a choisi la solution de ne pas passer au CP2 en prenant des pénalités, et d’aller directement au contrôle d’arrivée. L’essentiel pour Vincent étant d’être à DAKAR. Lorsque Rodolphe arrive, il est étonné de voir Vincent et, histoire de rigoler nous lui faisons croire qu’il s’est fait doubler ! (photo).

Notre inquiétude va également vers l’équipage AUTO, lorsque nous nous couchons, il n’est pas arrivé et il est 23H30. Seule information que nous avons par le P.C. course, c’est qu’ils ont été arrêtés pendant pas mal de temps en début de spéciale pour vraisemblablement un problème mécanique. Il va être difficile de dormir les sachant encore sur la piste mais il est quand même indispensable de dormir pour avoir les idées claires le lendemain.

PhotosJour