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Les messages de soutien pleuvent sur le net. Ca fait chaud au coeur à une équipe qui en a bien besoin !

La question qui revient souvent :
Le camion d'assistance va-t-il continuer jusqu'à Dakar pour les "protégés" des bleus ?

William, le N°77, étant toujours en course je pense qu'ils iront jusqu'au bout. Mais j'attends le prochain contact pour vous le confirmer.

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Une journée d'attente va commencer, à la recherche de la moindre information, les concurrents manquant à l'appel son nombreux, le bivouac est désert, avec le vent de sable qui s'est levé, il en devient difficilement vivable.
Debout à 8H00 ce matin, c'est la grâce matinée contrainte et forcée ! Vincent n'est toujours pas arrivé, nous nous renseignons auprès du P.C. course et apprenons qu'il est monté dans le camion balai mais nous ne connaissons pas la panne dont il a été victime. De nombreux concurrents, moto, auto et camion sont également restés bloqués dans un cordon de dunes et y ont passé la nuit, ils y ont également essuyé un orage. La direction de course décide de les laisser continuer le rallye sans être classés même s'ils n'ont pas fait l'étape TICHIT-TICHIT ; C'est le cas de notre ami WILLIAM, le N° 77, arrivé épuisé à 17H00, amortisseur cassé ; nous lui proposons de lui changer et de remettre sa moto en état, d'un moral et d'une volonté à toute épreuve, il accepte. Il nous informe également qu'il a vu Vincent hier et que son problème était une fuite au radiateur d'eau due à un dessertissage d'un de ses éléments. Dominique ROBIN le N°64 a lui également des problèmes, il a pris une chute et s'est fait pousser par une voiture, Donatien lui propose de passer au camion d'assistance pour refaire une jeunesse à sa moto, il passe dans la matinée et c'est chose faite. Nous sommes sans nouvelle de Ludovic ! Jean Marie BENNEROTTE le N°20 pour lequel nous transportons un moteur de rechange et Francis COUVAL le N° 120 qui a mis une cantine de pièces dans le camion sont toujours en course.
TICHIT, en plein désert, loin de tout n'est desservi par aucune route et difficile d'accès par la piste, (voir étape d'hier). Avant le départ du Dakar nous avons réservé deux fûts de carburant pour le camion, ici pas de pompe alors il faut prévoir. Cette magnifique oasis en temps habituel, devient vraiment austère : bivouac réduit au minimum, vent de sable, militaires et gendarmes qui montent la garde pour empêcher les Mauritaniens de venir tourner autour du matériel ; Même les douches sont d'une autre époque, des toiles en plastique blanc retenues avec des bouts de bois, alimentation en eau avec des seaux , c'est l'Afrique patron !