Dernière étape avant la journée de repos tant attendue. Elle va nous permettre de souffler et de réviser la moto et le camion avant la dernière semaine de course. A l'arrivée, de l'étape, rencontre avec un gendarme de Marseille, invité par un partenaire de Groine développement compétition.

Une étape difficile avant cette journée de repos, des erreurs à ne pas commettre en navigation pour éviter de tomber dans le piège des dunes mortes, ces véritables tas de sable qui ressemblent à de la farine. Après un début d'étape particulièrement trialisant, un mur de dunes sur une vingtaine de kilomètres. La forme des dunes incite à se diriger vers la droite et à sortir du cap idéal, erreur à ne pas commettre, il faut affronter de face la difficulté et la raideur des dunes, de véritables murs à franchir. Vincent mettra prés de 1h30 pour en venir à bout. Respectant les consignes données le matin il ne tombera pas dans le piège et termine l'étape 65ème sur les 133 rescapés, 64ème au classement général.

Aujourd'hui le véhicule d'assistance prenait un itinéraire parallèle, en plein désert avec passages très mous et un col à franchir dans un décors magnifique. Nous arrivons une trentaine de minutes avant Vincent qui avait le même nombre de kilomètres à parcourir. Plus nous descendons vers le sud plus le soleil se lève tôt et plus il fait chaud. Nous avons d'ailleurs une pensée pour ceux qui ne peuvent sortir dehors sans se couvrir. Ici, à ATAR, la température est proche des 30 à 40 degrés à l'ombre. Il n'y a pas de douche mais nous avons trouvé la solution : après une semaine de course un bon décrassage est nécessaire. Avec KARCHER dans le désert, le nettoyage c'est du tonnerre.

A l'arrivée à ATTARD, un camarade de la brigade de CARRY LE ROUET (13), le gendarme MEY Jean Hubert nous attend avec sa fille, Mélissa, une petite myopathe que nous avons eu l'occasion de voir à la télévision lors du Téléthon 1997. Elle en avait d'ailleurs fait l'affiche, mais également sur " GEND INFO ", le journal d'information interne de la gendarmerie. Il se trouve qu'elle est équipée d'un respirateur dont la marque est partenaire de monsieur GROINE sur le Dakar et ils ont été invités à l'occasion de cette journée de repos, la photo souvenir avec l'équipe gendarmerie était inévitable.

Nous sommes, en temps, à la moitié du Dakar et en kilomètres les 2/3 de la course sont passés. Une nuit de sommeil sans le souci d'oublier l'heure de départ du lendemain va nous permettre de dormir profondément pour effacer la fatigue d'une semaine particulièrement difficile.