Pour cette première étape africaine, les choses s'annoncent déjà sérieuses. Après 233 kilomètres de liaison très rapide, les concurrents empruntent une piste très roulante mais jalonnée de nombreux pièges, de nids de poule invisibles et de trous cachés au bord de la trace. Progressivement, la piste se resserre et se révèle plus ou moins défoncée par endroits. Après la mi-course, les difficultés se font moins nombreuses jusqu'à l'arrivée de la spéciale. Il reste alors 444 kilomètres de liaison. (source TSO)

Classement étape

Vincent PUREN (78) - 132
Michel PINTEAU (79) - 182
Claude LAFON (58) - 103
William GALLIEN (77) - 130
Fabrice roche (165) - 142

Classement général

Vincent PUREN (78) - 134
Michel PINTEAU (79) - 177
Claude LAFON (58) - 106
William GALLIEN (77) - 157
Fabrice roche (165) - 137

Spéciale de mise en jambe pour ce premier rendez-vous avec l’Afrique, secteur sélectif relativement court dans une étape quand même éprouvante.
La dureté du DAKAR ne réside par forcement sur telle ou telle étape mais dans l’accumulation et l’enchaînement des difficultés. Pour cette journée, l’enchaînement de l’arrivée tardive du continent, des pluies qui se sont abattues sur le Maroc rendant le terrain glissant, la neige lorsque le rallye passe dans l’Atlas à prés de 2000 mètres d’altitude sont autant de chose qui font que la journée n’a pas été de tout repos. Il fait froid ce matin au départ, il faut se couvrir (photo) pour les 244 kilomètres de liaison qui conduisent au départ de la spéciale. L’ordre des départs étant l’ordre du classement de l’étape de la veille, Michel part le premier devant Vincent. Ayant décidé de faire une patrouille il s’arrête pour attendre Vincent parti une vingtaine de minutes plus tard, ce qui a pour effet de modifier le classement et de reléguer Michel dans ses profondeurs.
Notre camarade suisse, le numéro 97 est plutôt heureux ce matin que son moteur ait été changé (photos) lui permettant de continuer le rallye. Tout le monde regagne ER RACHIDIA sans encombre (photo) juste un peu frigorifié et boueux, tous heureux d’arriver alors que l’assistance est déjà en place prête à intervenir ; ce soir moins de mécanique, commencée plus tôt, ce qui va permettre à l’assistance de pouvoir aller se coucher avant minuit.