L'étape du jour : Etape sans GPS. Elle est tracée sur une piste bien marquée, plutôt roulante alternant les passages sablonneux et caillouteux. De nombreux changements de direction sont au programme et la vigilance est de mise pour ne pas se tromper de piste. La spéciale laisse la part belle au pilotage avec un avantage certain pour les pilotes venus du rallye traditionnel et les enduristes. (source TSO)

Classements du jour

Etape
Michel - 89
Raymond - 88

Général

Michel - 85
Raymond - 84

14h30 : Des nouvelles de Vincent
Il a été transféré à l'hôpital Militaire Percy, à Clamart.
J'espère pouvoir vous informer sur son état de santé d'ici la fin de la journée.

17h : Aurélie a eu un contact téléphonique avec le chef des urgences de Percy.
Vincent souffre d'une fracture de la 11ème vertèbre, sans complication. Il sortira très vite de l'hôpital, avec un corset à porter sûrement fort longtemps...
Nouvelles rassurantes, merci Aurélie.

Plus les jours passent et plus nous sommes impatients d'arriver, depuis le début les journées sans problème se font rares. Malgré ces ennuis le moral est toujours de rigueur car si nous sommes encore là c'est que quelque part une bonne étoile veille sur nous !
Ce matin nous quittons le bivouac juste après les motos, nous n'en étions pas sortis que Raymond revenait pour changer sa roue avant, entaille sur le pneu. Nous avons une liaison de 630 kilomètres et plus nous approchons du bivouac d'ABU RICH et plus l'embrayage du camion se fait dure, il va falloir bientôt monter les deux pieds dessus pour débrayer ou passer les rapports sans débrayer, le récepteur a presque rendu l'âme. Il n'est pas question de repartir demain en risquant de rester sur le bord de la route, je vais voir le chef mécanicien du team GROINE pour qu'il nous dépanne, une chance il a dans ses caisses un récepteur d'embrayage du modèle qui nous convient. Donatien et Laurent se mettent aussitôt au travail avant que les motos n'arrivent.
Il est 17H30 lorsque Michel et Raymond immobilisent leur monture devant le camion d'assistance, toujours aucun problème sur la moto de Raymond, juste un entretien journalier, on commence à comprendre pourquoi tous les " Dakar " auxquels il a participé il les a fait sur une BMW ! Concernant Michel c'est une autre histoire. A 40 kilomètres du début de la spéciale, Raymond s'aperçoit que la moto de Michel fume, ils s'arrêtent pour constater qu'une vis s'est cassée sur le refroidisseur d'huile et qu'elle coule sur l'échappement. Aidé par un autre concurrent, ils condamnent l'organe récalcitrant pour pouvoir continuer. Ce problème ne suffisant pas, à 150 kilomètres de l'arrivée c'est l'axe de l'étrier de frein avant qui maintient les plaquettes qui lui fausse compagnie, bien sûr les plaquettes sont parties avec. Il terminera les 150 kilomètres de la spéciale et la liaison de 24 kilomètres sans frein avant.
Sur le bivouac, les services de l'équipe ARA et de son camion d'assistance commencent à faire recette. Pour les privés il est mis en place un avion qui transporte une malle et deux roues par concurrent mais le service de l'équipe " ELF " ne possède pas le nécessaire pour faire de la soudure. Il nous envoie régulièrement les concurrents qui en ont besoin, ce soir c'est le N°70 Yves DECRAN qui a fendu le cadre de sa Honda 400XR, cadre qui fait également office de réserve d'huile, un coup de chalumeau et il pourra repartir demain.

Des nouvelles de Vincent, il est arrivé cet après midi à l'hôpital PERCY, il devrait en sortir mardi prochain avec un corset. Son moral est bon et les messages que nous recevons lui seront transmis dés notre retour.
J moins 2, les galères devraient bientôt se terminer, la ligne d'arrivée est à 884 kilomètres, on tient le bon bout !!