C'est de Sadiola, au Mali, que sera lancé le chronomètre, direction plein sud le long de la frontière sénégalaise. La piste en latérite rétrécit peu à peu pour mener à un paysage de savane aux environs de Satadougou. C'est là que le rallye traverse la rivière Falémé, qui reste dans la mémoire des plus anciens concurrents un lieu chargé d'histoire, symbole de l'entrée au Sénégal et d'arrivée toute proche. La piste qui conduit à Tambacounda alterne paysages de brousse, passages dans les villages et baignades éclair dans de petites rivières en pays Soninké.(source TSO)

Arrivée au Sénégal

Classement du jour

Rodolphe (78) - 104

Dominique Bastouilh (31) - 18

Classement général

Rodolphe (78) - 87

Dominique Bastouilh (31) - 21

Hier en fin d’après midi nous avons la visite des gendarmes coopérants en poste à BAMAKO (Photo) le capitaine DERRE et l’adjudant RECURT qui viennent nous encourager.
Vous devez, peut être vous poser la question concernant l’alimentation des pilotes moto pour tenir la distance et enchaîner jour après jour autant de kilomètres dans des conditions aussi difficiles. Chaque jour, matin et soir, le prestataire de service fourni une alimentation riche et variée en sucres lents. Pour le midi rations pour chaque concurrent mais très insuffisantes pour tenir la distance. Pour tenir le coup dans la journée chacun y va de son remède personnel en terme de vitamine C et autres produits diététiques. Nous concernant, depuis le rallye de Tunisie 2002 et les crampes douloureuses de Vincent, les deux motards ainsi que l’équipage auto prennent des compléments alimentaires diététiques W CUP. Ce sont des produits énergétiques dosés de telle façon qu’il n’y a aucun risque de perturbations gastriques. Ils se présentent aussi bien sous forme de poudre à diluer dans l’eau que sous forme solide, barres chocolatées et gâteaux secs. Certains sont dédiés également à la récupération, depuis plus de crampe et toujours en forme.
Des nouvelles de nos abandons, l’équipage auto et moto ; Vincent est arrivé à DAKAR vers 03H00 et les deux Michels vers 06H00 ce matin. Ils nous attendront demain à l’assistance qui est organisée à l’hôtel MERIDIEN de DAKAR.
Ce matin départ 6H13 pour Rodolphe, une liaison d’une centaine de kilomètres avant de prendre le départ de la spéciale.
Concernant l’assistance, nous avons 300 kilomètres à parcourir sur le bitume, deux fois moins que les concurrents. Nous avons le temps et quittons le bivouac de KAYES vers 9H30.
Nous sommes tout juste installés que Dominique arrive déjà, il est 14H00 (photos) Comme il dit j’ai soudé la poignée, son pneu arrière neuf d’hier est rectifié, il n’aura servi que 630 kilomètres, il fait encore une bonne place dans cette spéciale et rivalise avec les pilotes d’usines au nombre d’une trentaine cette année.
Nos tentes installées, je vais au P.C. course pour m’informer de la position de Rodolphe. Première déception, il a été arrêté au kilomètre 171 en fin de matinée pour, semblerait-il, un problème de fixation d’axe de biellette du bras oscillant. Il est reparti et deuxième déception, à 14H30 il est de nouveau arrêté au Kilomètre 251, 5 à environ huit kilomètres avant CP2 et ravitaillement essence. Nous avons un mauvais pressentiment, la malchance nous poursuivrait-elle jusqu’au bout ?
Il est 15H40 lorsqu’il passe le CP2, il a certainement effectué une réparation de fortune et continue de rouler doucement pour atteindre CP3 et ensuite l’arrivée distante de 260 kilomètres de CP2. L’attente continue !
C’est à 19H16 qu’il pointe au CP3, il lui reste 100 kilomètres à parcourir et il roule à 40 km/heure.
21H50, Rodolphe arrive enfin, n’étant pas passé à l’émission bivouac hier soir il devait y passer ce soir, malheureusement il est trop tard. Ce n’est pas grave l’essentiel étant qu’il soit arrivé.
N’ayant pas sur lui le boulon de la dimension adaptée, c’est une équipe de la télévision qui a démonté un des boulons reliant la caisse au châssis de leur TOYOTA pour le dépanner.
Chose étonnante Rodolphe est toujours calme, agacé certes mais il maîtrise……….(photo)