Les experts du franchissement et de la navigation trouveront ici leur terrain d'expression favori. Mais pour les 45% de novices à moto, c'est avec l'entrée en Mauritanie que débute réellement le baptême du Dakar. Après 100 km de liaison sur piste jusqu'à la frontière mauritanienne, les concurrents commenceront la spéciale par une portion très roulante et rapide sur un sol sablonneux. Ensuite, des passages plutôt rapides sont ponctués de cordons de dunes espacés, allant jusqu'à 1 km. Les véhicules d'assistance emprunteront l'itinéraire course sur 100 km.(source TSO)

Arrivée en Mauritanie drapeau mauritanie

Classement du jour

Vincent (77) - 146
Rodolphe (78) - 128


Michel & Michel (447) - 100

Claude LAFON (94) - abandon

Dominique BAstouilh (31) - 26

Classement général

Vincent (77) - 118
Rodolphe (78) - 128


Michel & Michel (447) - 96

Dominique Bastouilh (31) - 74

Mercredi 5 décembre 2005
Liaison : 121 Km Spéciale : 492 Km Liaison : 9 Km Total : 622 Km

Après la cabriole de Rodolphe la nuit de mécanique s’est terminée vers 4H30. Remise en état de la moto et intervention sur celle de Gilles HAMONIC un des rares concurrents à posséder également une BMW F650 GS TOURATECH le N° 65.(photo) Préparation de la moto de Dominique (N°31) (photo)
Départ de nuit vers 6H30 pour Vincent et Rodolphe. Pour l’entrée en Mauritanie il n’y a qu’une seule piste, les assistances partent donc derrière les concurrents engagés en course. Nous sommes le premier des véhicules d’assistance à franchir le contrôle car le départ se fait dans l’ordre des numéros, nous profitons de l’attente pour manger quelques sandwichs garnis de jambon de pays emportés par Laurent et conditionnés sous vide spécialement pour le DAKAR (photo).
Que de la piste caillouteuse, de l’orientation et du sable mou à la fin pour rejoindre ZOUERAT ! Nous roulons de nuit sur la fin de l’étape lorsque, obligé de freiner dans du sable mou pour ne pas percuter une rangée de pierre le camion se cabre vers l’avant à la limite de se retourner. Lorsque nous voulons reculer pour nous sortir de ce mauvais pas, le camion refuse d’obéir, à première vue nous sommes ensablés ! Nous descendons du camion pour étudier la situation et, surprise le train avant est ouvert, la roue de droite veut aller à droite et celle de gauche également de son coté. Nous sommes plantés à 30 kilomètres de l’arrivée à 20H00 et les motos nous attendent pour la remise en état avant l’étape marathon (deux jours sans assistance)
Première chose à faire, dégager le sable en dessous du camion pour constater les dégâts. Nous prenons nos pelles et nos râteaux et c’est parti pour 45 minutes de réjouissance. Surprise, la barre d’accouplement de direction est belle et bien tordue ! L’étape suivante consiste à mettre des cales en bois pour poser le Crick sous le pont et soulever le camion jusqu’à ce que les roues soient dans le vide. La barre est tellement tordue qu’il est impossible de la démonter, il faudra mettre le groupe électrogène en marche pour avoir du courrant et la tronçonner (photo). Une heure plus tard la barre neuve est remontée et nous pouvons repartir, l’opération aura durée deux heures, plus de peur que de mal. A la place de la dune nous laissons un trou béant ! (Photos) (désolé pas assez de lumière pour prendre des photos de l’intervention sur le camion)
Il est 23H30 lorsque nous arrivons au bivouac. Après un repas rapide et léger (le bivouac ayant pris feu) séance mécanique jusqu’à 4H30 du matin pour préparer les motos pour l’étape marathon.
Encore une courte nuit, depuis le début de l’Afrique l’assistance aura dormi une moyenne de 3 heures par nuit !!

PhotosJour